Après des mois de négociations et d’incertitude, Ottawa a officiellement signalé son intention de retenir les services du chantier maritime Davie pour l’acquisition de trois brise-glaces.
Le gouvernement du Canada a laissé tomber la nouvelle par voie de communiqué, vendredi après-midi. L’entente, attendue depuis longtemps par le chantier maritime de Lévis, vise la conversion de trois navires en brise-glaces, qui seront vendus à la Garde côtière canadienne. Les concurrents de Davie ont 15 jours pour faire une meilleure offre au fédéral.
«Le gouvernement du Canada s’est engagé à munir les membres de la Garde côtière canadienne de l’équipement dont ils ont besoin pour protéger la population et les eaux canadiennes», peut-on lire dans le communiqué rendu public juste quelques heures avant que ne s’amorce le long weekend de la Fête nationale.
Des mois d’attente
Depuis des mois, le chantier naval de Lévis et le gouvernement du Québec réclamaient davantage de contrats fédéraux pour la Davie. En janvier, le premier ministre Justin Trudeau avait dévoilé son intention d’octroyer le contrat des brise-glaces au chantier maritime, mais l’annonce tardait. Au début juin, un accord semblait imminent, bien qu’il se faisait toujours attendre.
Ces trois brise-glaces seront affectés aux tâches de déglaçage dans les eaux du sud durant l’hiver, et seront déployés dans les eaux de l’Arctique durant l’été, au besoin, précise la missive. Le premier navire est attendu «rapidement», soit pour la prochaine saison de déglaçage de 2018-2019, peut-on lire.
Environ 800 travailleurs de la Davie ont été mis à pied en fin d’année 2017, et quelque 600 autres étaient menacés de subir le même sort.
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