Après des mois de négociations et d’incertitude, le Chantier Davie a finalement été retenu par Ottawa pour l’acquisition et la conversion de trois brise-glaces commerciaux de taille moyenne.
Le gouvernement du Canada a laissé tomber la nouvelle par voie de communiqué, vendredi après-midi. L’entente, attendue depuis longtemps par le chantier maritime de Lévis, vise la conversion de trois navires en brise-glaces, qui seront vendus à la Garde côtière canadienne.
«Le gouvernement du Canada s’est engagé à munir les membres de la Garde côtière canadienne de l’équipement dont ils ont besoin pour protéger la population et les eaux canadiennes», peut-on lire dans le communiqué rendu public juste quelques heures avant que ne s’amorce le long weekend de la Fête nationale.
Ces trois brise-glaces seront affectés aux tâches de déglaçage dans les eaux du sud durant l’hiver, et seront déployés dans les eaux de l’Arctique durant l’été, au besoin, précise la missive. Le premier navire est attendu «rapidement», soit pour la prochaine saison de déglaçage de 2018-2019, peut-on lire.
Mois d’attente
Depuis des mois, le chantier naval de Lévis et le gouvernement du Québec réclamaient davantage de contrats fédéraux pour la Davie. En début d’année, le premier ministre Justin Trudeau avait dévoilé son intention d’octroyer le contrat des brise-glaces au chantier maritime, mais l’annonce se faisait attendre depuis.
Environ 800 travailleurs de la Davie ont été mis à pied en fin d’année 2017, et quelque 600 autres étaient menacés de subir le même sort.