Date: 2 Mai 2018
Publié Par: Jean-Luc Lavallée
Excédés par la lenteur des négociations entre Ottawa et la Davie pour le contrat des futurs brise-glaces, plusieurs maires de la Rive-Sud – celui de Lévis ainsi que le Président de la TREMCA, M. Luc Provencal, en tête – exigent une rencontre avec Justin Trudeau pour «dénouer l’impasse».
Environ 800 travailleurs ont été mis à pied en fin d’année 2017. Quelques 600 autres pourraient subir le même sort dans les prochains mois si les négociations ne débloquent pas rapidement. La survie du chantier est en jeu, préviennent-ils.
Lors de son passage dans la région de Québec le 18 janvier dernier, le premier ministre du Canada avait dévoilé son intention d’octroyer le contrat des brise-glaces au chantier maritime lévisien, le plus gros au pays. Trois mois et demi plus tard, syndiqués, patrons et fournisseurs qui dépendent des activités à la Davie attendent toujours une annonce.
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«Là, il faut qu’il se passe quelque chose. On pense que là, le moment est venu de passer à l’action. Ça a assez duré. Nous, on exige maintenant une rencontre pour faire le point», a déclaré le maire de Lévis Gilles Lehouillier en point de presse mercredi dans les locaux du Groupe Beaudoin à Saint-Nicolas, un sous-traitant qui fait travailler une cinquantaine de personnes uniquement pour répondre aux besoins de la Davie.
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Le maire de Lévis était accompagné de plusieurs élus de Chaudière-Appalaches et du président de l’Association des fournisseurs de Chantier Davie lors de cette énième conférence de presse depuis janvier visant à mettre de la pression sur Ottawa.
Le vice-président aux affaires publiques de Chantier Davie, Frédérik Boisvert, n’a pas voulu entrer dans le détail des négociations qui sont toujours en cours avec les fonctionnaires fédéraux. «Ce projet-là a été soumis au gouvernement du Canada depuis février 2016. Ils ont eu le temps de regarder ça de long en large et on a bon espoir que ça va se régler rapidement. Ça ne peut pas traîner plus longtemps», a-t-il déclaré.
Méfiance à Ottawa?
Les retards dans la livraison des deux traversiers québécois – en raison notamment de plusieurs modifications réclamées en cours de route par la Société des traversiers – et l’explosion des coûts nuisent-ils à la réputation de Davie auprès d’Ottawa?
«C’est un dossier difficile. Je vais m’abstenir de faire des commentaires (…) Tous les contrats qu’on est allés chercher – je ne parle pas de ceux dont on a hérité (des anciens propriétaires) comme les traversiers – on les a tous livrés à temps et à l’intérieur de l’enveloppe budgétaire», a exprimé M. Boisvert, vantant la performance du chantier depuis sa relance en 2012.